Un zeste de destin.

Je t’ai croisé ce soir, devant la station Monplaisir, sur la place, aux environs de minuit. Tu étais avec un groupe d’ami et m’as proposé de me joindre à vous pour une soirée… J’aurais dit oui… mais on était à quelques secondes de venir me chercher en voiture, tu l’as d’ailleurs vu par toi même. J’avais une grosse journée derrière moi, épuisée. Tout ces éléments m’ont poussé à malheureusement refuser… Je t’ai dit de croire au destin, j’aide un peu le destin, avec ce message même si je suis quasiment sure que tu ne le liras jamais. Sans doute as tu raison, il n’y a pas de destin dans une si grande ville, toi persuadé qu’on ne se recroisera jamais (surement très terre à terre). J’aimerais pouvoir te donner tort mais finalement rien ne dépend de moi. Finalement j’espère que ton image et cet interlude ne fera que se déliter avec le temps dans ma mémoire, pour ne pas trop avoir à souffrir du regret et de la présence de tous ces gens à Lyon, qui nous empêcheront de nous croiser ou de nous apercevoir. Car oui, je regrette de ne pas t’avoir laissé un peu plus d’indices pour me retrouver.

A tous ceux qui sont envoutés par des créatures dans le métro, tram, bus, train, rue : dites le et ne laissez jamais filer une occasion. La vie, c’est maintenant, croquez les imprévus et embrassez les instants les plus rares, ceux qui tombent comme une goutte de pluie dans un ciel immensément clair. Vous ne vous y attendez pas ? Alors tant mieux.