Les filles, courage…”

Les filles, courage. Il y en a qui comprennent, qui savent.”

Je n’ai pas eu le temps d’en écrire plus sur cette petite feuille miteuse.

Vous étiez assises toutes les deux en face de moi, un peu triste alors que

le monde semblait joyeux d’être écrasé dans le métro. L’une de vous avait

les yeux tout rouge, l’autre parlait plus, mais avec un peu de difficulté, du mal

qu’elle avait eu à se confier à un homme qui avait finalement compris.

Vous êtes descendues dans le bordel qu’était Bellecour à ce moment-là.

Enfin, je crois que c’est suffisant pour que vous puissiez vous reconnaître.

Si jamais vous le voulez, nous pouvons nous revoir autour d’un café, pour

discuter, de tout et de rien, avec enfin, un peu de légèreté.