Un bandeau lui ceignait sa chevelure…

Sans Souci, elle embarqua vers 8h25 dans ce wagon incontrôlé qu’est notre belle ligne D direction la noble Vaise.

Les stations se succèdent, à Saxe nous décidons de nous retrouver à Charpenne où nous prenons ce charmant T1.

La faculté aura raison de nous, nos regards s’étant pourtant plusieurs fois croisés, aucun ne me fut adressé quand tu pris la fuite vers la réalisation de ton quotidien.

Si jolie pourtant, ce bandeau qui ceignait sa chevelure a-t-il décidément pris d’assaut mes songes?

Peut-être m’as-tu regardé comme tu regardes les stations défiler, peut-être comme tu aperçois le soleil poindre à l’horizon, le résultat est identique, nous ne nous recroiserons jamais.

Et pourtant, le soir même, dans une danse enivrée battant des rythmes endiablés sur Dame Marquise notre péniche, la pénombre aura surement eut raison de ma vue, mais je crus t’apercevoir un instant en face de moi, d’un ami, nous dansions, tous ensemble avant de disparaître de nouveau…

Voilà, ce n’est qu’un adieu que je te laisse, car jamais tu ne liras ces mots, et jamais tu nous ne nous reverrons… Hélas.

    Détails

  • Métrodà Sans Souci.
  • Une rencontre faite le 7 mai 2009.
  • Rédigé par un type pour une gente dame.
  • Publié le dimanche 10 mai.